lundi 26 octobre 2015

Le Fil d’Ariane des Pensées


Lorsque je suis en latence d’idées,
Comme au centre patiente l’araignée,
Je tends d’abstraites toiles aux mauvais vents
Puis, sans bouger j’attends là, en rêvant…

Que vienne l’Inspiration, belle obole !
Toute vibrante encore en son envol
Et tintinnabulante en sa lancée,
Se prendre au fil d’Ariane des pensées.

Sur Elle alors, je vais en bondissant !
Pour en retirer le bel aliment,
Ration de mon imaginaire aride
Dont j’aspire jusqu’à la moelle, avide !

Échouée, lamentablement, en lambeaux,
D’Elle ne subsiste que sa carcasse
Tandis que, repu je pars au repos

A l’affût des proies prochaines qui passent.

lundi 19 octobre 2015

Bruits-Ages


Bruit des enfants le matin
Au petit déjeuner,
Leur gazouillement festif
Quand la journée s’annonçait, rayonnante.

Bruit des adultes le midi
Prenant la pause, déjeuner,
Leurs attaques acides, leurs lipides
Quand la journée s’avance, ronronnante.

Bruit des vieux le soir
Au corps qui en a soupé,
Leurs anecdotes qui radotent

Quand, déjà, finira la journée, crépusculante.

lundi 12 octobre 2015

Aux Confins des Hommes


Circonscrite en le haut, aux cimes de montagnes
Que très malaisément à la marche l’on gagne,
Dans les pentes fortes de zone inconstructible,
À la propriété toujours inaccessibles,
Nous avons, en jurant offrir sinécure,
Dans des parcs naturels, parqué toute nature.

Là, Elle, rescapée des marées anthropiques
Nées du brusque réchauffement démographique,
Trouve refuge en de microscopiques atolls,
Délaissée et en plan, d’occupation du sol !

Jadis, l’humanité prenait de la Hauteur
Et abandonnait les plaines aux serfs et voleurs.
L’Homme désormais s’y déverse imperturbable,
Et voilà qu’il inonde ces zones inondables,
Confinant aux sommets, aux parcs zoologiques

La Nature en miettes, suivant sa crue logique.

lundi 5 octobre 2015

Orage, eau des espoirs !

Différence de potentiel
Entre la Terre et le ciel,
Ambiance grise électrisée
Dans le ciel lourd, et irisé.















Rétines que brûle la lumière
Venue à vitesse de l'éclair
Et puis, en décalage dans l'air,
Sourde explosion du tonnerre !
















Grondement, qui se propage
Tandis qu'éclatent les nuages,
Subitement, voilà l'orage,
La peur de ses ravages !

Parfum de l'herbe mouillée
Et de la Terre surchauffée.
Vengeance du dieu Jupiter
Contre l'engeance de la Terre ?

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Calme, après la tempête folle,
Routes qui sèchent au soleil,
Rire de l'eau qui s'écoule
Et s'évacue dans les rigoles.








Voici que survient…l'arc-en-ciel !