lundi 11 novembre 2013

Espace du possible



La ligne d’horizon reste notre horizon.
Car vois-tu, rouge sang ou bien bleu horizon
Cet écrin des combats, enclos de nos passions
Est vers l’Illimité ligne en démarcation.

Sous une atmosphère de pression, tout en bas
Au sol sommes cloués comme un Tel sur sa croix,
Croix que l’on porte au dos, insigne gravité
Des choses, ôtant en nous toute légèreté.

Mais de nuit cependant nous voyons des étoiles,
Astres munificents aux folles magnitudes !
Si bien, que l’on voudrait vers elles faire voile.

Dès lors, pour ce plafond de verre éprouve l’Homme
Ce syndrome connu, mélangeant gratitude
Et vif ressentiment, que l’on dit de Stockholm.

mardi 5 novembre 2013

Presqu'Elle



D’abord je veux autour de toi tourner, satellisé,
En orbites placé, par ton regard électrisé.

Là, sans penser errer en le vide
En apesanteur, long passage avide.

De toi m’approcher à distance solsticiale,
Prendre hauteur au zénith équinoxial.

En cette altitude prendre toute latitude
Posément pour jouir de tes attitudes.

Puis longer et effleurer tes côtes
Et cabotin y faire du cabotage.

Enfin, en faim de toi faire escale,
Forte promesse de bacchanales.

Alors, au cadencé rythme de tes vertèbres
Le long de ta cordillère, descendre !

Au fond de sombres inexplorées forêts,
En tes troublantes tourbières m’entêter.

Passer tes isthmes étroits en funambule,
Pour pénétrer tes détroits, Majuscules.

Me baigner de toutes tes eaux
Et sur ta peau couleur Neige
Oui, glisser éternellement,
En dérive, incontinent !