lundi 18 juin 2018

Révolution Copernicienne à l’Adolescence


Enfants, nos parents sont pour nous le soleil fixe
De ce monde étrange qu'au loin nous percevons
Et qui semble tourner autour d'eux bien en rond.
Qu'ils sont alors puissants dans notre esprit prolixe !

Valeurs-refuges nous aimant,
Géniteurs et étalons-or
Tout contre lesquels on s’endort,
Qui calment nos rages de dents.

Une fois adultes et univers d’expansion
Nous nous éloignons d'eux, qui d'eux-mêmes s'en vont
Dans une des banlieues lointaines aux environs
Du monde productif dans lequel nous vivons.

A nos yeux, les voici comme démonétisés,
Des valeurs au flottement généralisé,
Car ce monde, que nous pensions qu’ils maîtrisaient,
Comme ils l’avaient subi ! Comme nous désormais !

Et lancinante alors est la rage dedans,
Qu'apaisent à grand-peine les dimanches émollients.