Embâcle
Quadrillée
de grands ensembles muraux
Qui
s’avancent, tels navires amiraux
Dans
cette ville ici où tout se bâcle
Les
trottoirs m’ont saisi, comme en embâcle.
Le
temps d’un sentimental hivernage
Je
colle à leurs plaques de bitumage,
Englué
jusque par l’air que je hume
Chargé
des errances déjà posthumes.
Sans
fin, je longe l’épaisseur des murs
Où
s’absorbent vos intimes murmures,
Bien
indigeste pâté de maisons
Autour
duquel je tourne sans raisons.
Chétif,
entre deux pavés un brin d’herbe
Tente
de vivre en l’univers acerbe
Et
moi, comme lui, cherchons…le Miracle !
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