Révolution copernicienne à l'adolescence
Enfants,
nos deux parents sont tels les centres fixes
De
ce monde étrange qu'au loin nous percevons,
Monde
qui tourne autour de ces soleils en rond,
Surhommes
tout-puissants dans notre esprit prolixe.
Ils
sont valeurs-refuges aimant,
Géniteurs
et étalons-or
Tout
contre lesquels on s’endort
Qui
calment nos rages de dents.
Une
fois adultes et univers d’expansion
Nous
nous éloignons d'eux qui d'eux-mêmes s'en vont
Dans
l’éteinte banlieue aux galaxies sans nom
Du
monde productif dans lequel nous vivons.
Ce
monde, nous pensions petits qu’ils maîtrisaient
Mais
ils le subissaient…comme nous désormais !
Valeurs au flottement, oui, généralisé,
Les
voici à nos yeux bien démonétisés.
Et
lancinante alors est la rage dedans
Qu'à grand-peine apaisent les dimanches émollients.
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