lundi 17 mars 2014

Révolution copernicienne à l'adolescence



Enfants, nos deux parents sont tels les centres fixes
De ce monde étrange qu'au loin nous percevons,
Monde qui tourne autour de ces soleils en rond,
Surhommes tout-puissants dans notre esprit prolixe.

Ils sont valeurs-refuges aimant,
Géniteurs et étalons-or
Tout contre lesquels on s’endort
Qui calment nos rages de dents.

Une fois adultes et univers d’expansion
Nous nous éloignons d'eux qui d'eux-mêmes s'en vont
Dans l’éteinte banlieue aux galaxies sans nom
Du monde productif dans lequel nous vivons.

Ce monde, nous pensions petits qu’ils maîtrisaient
Mais ils le subissaient…comme nous désormais !
Valeurs au flottement, oui, généralisé,
Les voici à nos yeux bien démonétisés.

Et lancinante alors est la rage dedans
Qu'à grand-peine apaisent les dimanches émollients.