Vol de nuit
Faisant face à la
mer, ici où sombre l'ombre,
Se dessine le rivage
dans la pénombre.
L'eau réverbère les
lumières qui s'épanchent,
Semblables à un
collier côtier de perles blanches.
Là, clignent des
phares en solitaire faction
À l'orée de
l'incertaine liquéfaction.
Voici la frontière
qui sépare la terre
De l'hémisphère,
autonome de la mer.
Trace de sable, entre
le stable, et le mouvant,
Séparant ton monde
connu, de l'inquiétant.
Et silhouette de notre
continent éperdu,
Dont la vue soulage le
pilote perdu.
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