Les Parisiens
Qu’ils ont de ces
têtes, les Parisiens !
À leur tête qui le
veau bien ils semblent,
Orgueilleux autant
que des Pharisiens,
Jamais n’apprécier
d’être mis ensemble
Mais cependant
aiment à s’agglutiner,
En l’agglomération
s’agglomérer ?!
La foule étouffante
où ils font passage
Provoque tout au
fond d’eux, à la fois
L’envie d’immensité,
de paysages
Et dans la
multitude oubli de soi.
Toujours au visage
ils arborent un masque,
Celui de qui est
de tout revenu,
Dur pour les êtres
en le métro fantasques,
Qui ne veut rien
savoir, ni qui-es-tu.
Et pourtant, qu’il
mauvais temps ou qu’il grève,
Qu’impromptu un événement survienne
Briser ce
quotidien qui les aliène,
Tombe alors ce
masque sans coup férir,
Laissant voir,
inattendu, un sourire.
Instant éphémère,
comme une trêve.
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