lundi 11 mai 2015

Les Parisiens


Qu’ils ont de ces têtes, les Parisiens !
À leur tête qui le veau bien ils semblent,
Orgueilleux autant que des Pharisiens,
Jamais n’apprécier d’être mis ensemble
Mais cependant aiment à s’agglutiner,
En l’agglomération s’agglomérer ?!

La foule étouffante où ils font passage
Provoque tout au fond d’eux, à la fois
L’envie d’immensité, de paysages
Et dans la multitude oubli de soi.

Toujours au visage ils arborent un masque,
Celui de qui est de tout revenu,
Dur pour les êtres en le métro fantasques,
Qui ne veut rien savoir, ni qui-es-tu.

Et pourtant, qu’il mauvais temps ou qu’il grève,
Qu’impromptu un événement survienne
Briser ce quotidien qui les aliène,
Tombe alors ce masque sans coup férir,
Laissant voir, inattendu, un sourire.

Instant éphémère, comme une trêve.