mardi 15 décembre 2015

Presqu’Elle


D’abord, je veux autour de toi tourner, satellisé,
En orbites placé, par ton regard électrisé.

Là, sans penser errer en le vide
En apesanteur, long passage avide.

De toi m’approcher à distance solsticiale,
Prendre hauteur en zénith équinoxial.

En cette altitude prendre toute latitude
Et posément jouir de tes attitudes.

Puis longer, effleurer tes côtes,
Cabotin y faire du cabotage.

Enfin, en faim de toi, faire escale,
Fortes promesses de bacchanales.

Alors, au rythme cadencé de tes vertèbres
Le long de ta cordillère, descendre !

Au fond d’inexplorées forêts,
En tes troublantes tourbières m’entêter.

Passer tes isthmes étroits, en funambule,
Pour pénétrer tes détroits, Majuscules.

Me baigner de toutes tes eaux
Et sur ta peau couleur Neige,
Oui, glisser éternellement,

En dérive, incontinent !

Les bruits-âges de la vie

Bruit des enfants le matin Au petit déjeuner, Leur gazouillement festif ! Quand s’annonçait la journée, rayonnante. Bruit des adultes le mid...