lundi 14 octobre 2013

Dépôt de Liban

Aujourd’hui que sans moi le grand Monde s’agite
Il me souvient qu’enfant, il entra dans ma tête
Tout à coup, en entier y faisant irruption
Comme un violent volcan en sa vive éruption !

Brûlante alors coula son actualité
Avec ses grands titres aux belles sonorités
Qui sonnèrent en moi, inconnus et étranges
Pour créer en mon esprit de saugrenues images.

Ainsi le Shah d’Iran, ce souverain Persan
M’était comme un félin au vif regard perçant.
Les mollahs, de poussifs califes à Goscinny
Et les ayatollahs, yaourts au lait, eh oui !

Les Maronites y devenaient des arbres verts,
Chiisme était conflit, Chiites durs tels pierre.
Les Phalangistes avaient aux mains d’immenses os, 
Je voyais les Druzes vêtus tels des robots !

Oui, leur sonorité inconnue et étrange
Créait en mon esprit ces saugrenues images !