Dépôt de Liban
Aujourd’hui
que sans moi le grand Monde s’agite
Il
me souvient qu’enfant, il entra dans ma tête
Tout
à coup, en entier y faisant irruption
Comme
un violent volcan en sa vive éruption !
Brûlante
alors coula son actualité
Avec
ses grands titres aux belles sonorités
Qui
sonnèrent en moi, inconnus et étranges
Pour
créer en mon esprit de saugrenues images.
Ainsi
le Shah d’Iran, ce souverain Persan
M’était
comme un félin au vif regard perçant.
Les
mollahs, de poussifs califes à Goscinny
Et
les ayatollahs, yaourts au lait, eh oui !
Les
Maronites y devenaient des arbres verts,
Chiisme
était conflit, Chiites durs tels pierre.
Les
Phalangistes avaient aux mains d’immenses os,
Je
voyais les Druzes vêtus tels des robots !
Oui,
leur sonorité inconnue et étrange
Créait
en mon esprit ces saugrenues images !
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