(P)Rose du désert
Une vie semblable
aux lignes en traits pointillés,
Allant de grands
vides où l’envie s’en est allée
Aux instants
intenses, où tu débordes de force,
Épousant la forme
que prend le code Morse.
Quand les alizés
d’hier, qui gonflaient ta voile
Et loin te
transportaient, soudain mettent les voiles,
Te laissant
assoiffé et privé d’eau potable,
Coi et
prostré, Homme en attente interminable,
Seul à ronger ton
frein sans voir ni port, ni but
Et le cuir même au
frein, comme atteint du scorbut.
Pareil à cette
rose en le désert aride
Qui du beau temps
lasse, prie la pluie, même acide !
Et dans
l’intervalle n’a guère d’existence,
Offrant le
spectacle de cette intermittence.
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