Confronté aux frontières
Même si les
frontières
Dit-on sont
dépassées,
Passer une frontière
Résultant du passé
Nourrit
l’imaginaire,
Instant
particulier.
Tous les sens aux
aguets
Au passage du gué
On veut
apercevoir,
Oui, on s’attend à
voir,
Pourquoi donc son
tracé
Est là, pas à côté
?
Pourquoi, entre
Nations
Êtres en
démarcation ?
Si vérité en deçà
Est mensonge
au-delà ?
Mais pourtant,
rien n’arrive !
Quand même l’autre
rive
Semble toute aussi
grise…
Tout s’homogéinise !
Ni visas à viser
Ni visus avisées,
Ni gardes, ni
barrières,
Plus de « Halte ! »
altières.
Plus rien à déclarer
Aux sévères
douaniers,
Plus d’odes à
déclamer
Comme aimait
l’Empereur !
Plus de contes hantés
De terres
convoitées
Et disparue la
peur
De l’illégalité !
L’esprit se
dé-douane alors
Et s’exonère notre
corps
Grâce à l’achat
d’alcools rances
Et au plein qu’on
y fait d’essence.
Car seule la
fiscalité
Est d’elles ce qui
est resté.
C’est la dernière
référence
Des frontières et
des différences.
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