Il faut bien être lorsque l'on a Eté
Froide et grise la pluie de Septembre
Sur
le dur trottoir drue tombe en trombes
D’un
seul coup, percussion trépidante,
Dégrisante
à l’âme et détrempante.
Sur les pavés qui cachent la plage, l’eau rince
Les
restes gras de feu notre été d’artifices.
Réunies,
ses gouttes se joignent en le ruisseau
Des
belles jours passées qui coulent en caniveau.
Encastrés
aux rivets de leurs carrosseries
Les
êtres ont en tête la vague rêverie
Des
vagues, dont déjà s’atténue le couplet
Où
leurs corps dérivaient loin de tous les complets.
Enfuie
la nonchalante douceur
Et
la nue liberté de nos corps !
Virevoltant
vient le vent au nord,
Des
vies rêvées rodant érodeur !
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