Eaux-Fortes
Noir, ton regard
Était chargé de lourds sous-entendus.
Il me lançait des éclairs
Et je sentais que montait l’électricité,
À la mesure de ta sensualité.
Soudainement,
Dans cette atmosphère ionisée
Nos corps se déchaînent !
Cheveux dressés en l’épicentre.
Le vent de nos souffles les fait se ployer,
Eux, qui ne sont plus que courbes, courbés,
Dans ce choc entremêlées.
Avant que, comme en une pluie d’été
Ne fusent les chauds liquides,
Ces eaux-fortes du désir
Qui gravent notre mémoire.
…………………………….
Alors arrivera le calme
Et tout sèchera bien vite
Sous le franc sommeil, oui,
De juillet.
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