lundi 26 septembre 2016

Railleries


Ces voies ferrées du train
Que je prends ce matin
Sont une allégorie
Du parcours de ma vie.

Comme elles incompréhensible
En prenant de la hauteur
Au dessin illisible
Même au plus fin observateur.

Passager du Destin
Je ne peux deviner
Jusqu'à l’instant dernier
Où va virer mon train !

Un minuscule levier
Aux lourdes conséquences
Déplace cette masse
Entre les voies déviée.

Ces voies ferrées du train
Que je prends les matins
Sont une allégorie
Du parcours de ma vie.

Comme elles incompréhensible
En prenant de la hauteur,
Au destin illisible
Même au plus fin observateur.

Sauf au Dieu machiniste
Qui aiguille ma piste,
Dieu tout puissant, artiste,
Moi, pauvre lampiste !

Priant qu'il ne m’engage,
Lui dont je suis l'otage,
Ce farceur ! Au triage
Dans une voie de garage.

Ces voies ferrées du train
Que l’on prend les matins
Sont une allégorie
Du parcours de nos vies.

Comme elles, incompréhensible
En prenant de la hauteur,
Au train de vie illisible,

Y-a-t-il un fil conducteur ?