Traversé du Désert
Tel le sable
saharien, en volant,
Invisible et
cependant pénétrant
Moire les
brillantes étendues lacustres,
Jour puis jour, le
Doute en l’être s’incruste.
Grain d’instable
aux mécaniques mentales
Pourtant bien
huilées et occidentales,
Menaçant leur
onctueux engrenage
D’un proche et qui
sait ! Fatal enrayage.
Avance inéluctable
de ce sable,
Sans bruit qui
gagne nos pensées arables
Et y fait
disparaître la verdeur.
Qui craquelle la
surface où, au cœur
Il faut creuser
pour retrouver, vainqueur,
De notre ancienne
enfance, la fraîcheur.
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