Le Nouveau Devisement du Monde
L’argent est bien
la dernière patrie,
L’Internationale
des flibustiers sans patrie.
Le billet vert est
leur pavillon noir,
Qu’on voit hissé
sur les hors-bords
De cette
oligarchie sans port
Qui écume le
liquide des à-valoir.
Et la mer salée
par le sel de la terre,
Amère de la sueur
des pauvres hères
Qui font du bruit,
ont une odeur,
Blanchie pour
qu’il n’ait plus d’odeur.
Ce liquide qui
sourd des bas-fonds
De ce puits qui
n’a guère de fond,
Celui de la
spéculation des fonds,
Résistibles
mouvements de fonds.
Et de toutes ces
guerres du Golfe
Qui font son
profit et verdissent ses golfs.
<< Accueil